Dès 2027, SpArk franchira une nouvelle étape et s’installera au sein du Campus du Pôle Santé à Sion, dans le nouveau bâtiment de la HES-SO Santé, à côté de l’Hôpital du Valais et de la Clinique Romande de Réadaptation. Objectif : être un booster économique dans les sciences et technologies du mouvement et renforcer les synergies pour créer un véritable pôle d’excellence au service du sport, de la santé et de l’innovation.
Un environnement propice aux synergies
Le Campus du Pôle Santé est porté par la HES-SO Valais-Wallis, avec le soutien du Canton du Valais.
Il rassemblera divers acteurs tel que la filière HES-SO Santé en soins infirmiers, l’Observatoire Valaisan de la Santé, l’EPFL Valais-Wallis, la Fondation The Ark et SpArk.
SpArk, un levier pour le développement économique
SpArk vise à favoriser l’intégration directe des compétences en technologies du sport et de la santé. L’objectif est de faciliter les passerelles entre la recherche appliquée et les pratiques de terrain.
Dans ce cadre, SpArk – porté par la Ville de Sion et la Fondation The Ark – disposera d’un espace d’envergure, réparti sur plusieurs niveaux et notamment :
- Un plateau technique de 1’500 m² intérieur et plus de 1’000m² à l’extérieur, équipé des dernières technologies pour l’expérimentation, la recherche et le développement de nouvelles solutions autour du mouvement
- Quatre salles d’entraînement pour un total de 400 m² en hypoxie – soit l’une des plus grandes surfaces d’Europe – dont un espace de 100 m² utilisable également en hyperoxie.
- 1’000 m² de bureaux modulables, en open-space ou en bureaux individuels, pour accueillir non seulement les équipes de SpArk mais aussi ses partenaires, start-up, entreprises établies et porteurs de projets actifs dans les sciences et technologies du mouvement.
Le rez inférieur accueillera l’ensemble du plateau technique, tandis que les bureaux s’étendront sur le rez supérieur et une mezzanine.
SpArk entend également jouer un rôle structurant pour l’économie régionale. En collaboration avec la Fondation The Ark, un incubateur accompagnera les start-up actives dans le sport, la santé, la biomécanique ou les capteurs intelligents. Des entreprises établies ou en croissance pourront s’y installer, tout comme des groupes de recherche. Des espaces spécifiques seront également dédiés aux projets pluridisciplinaires croisant sport, santé, ingénierie ou data science.
Un équipement sport-santé de nouvelle génération
SpArk proposera une offre complète d’équipements pour le testing, l’entraînement, la rééducation et la récupération. Dès son ouverture, les usagers auront accès à un espace de fitness, une salle de force, un couloir de course, un sol multifonctionnel, des zones de rééducation fonctionnelle, une plateforme sensorimotrice, un bassin d’eau froide et chaude, une cabine de cryothérapie et un sauna. Ces infrastructures permettront de mener des projets en physiologie, biomécanique, sport adapté, prévention santé ou performance athlétique.
Des projets concrets déjà en cours
Plusieurs projets stratégiques sont déjà en développement au sein de SpArk et de son réseau de partenaires. Installé sous la forme d’un projet pilote à la Rue de l’Industrie 13 (I13), SpArk affirme ainsi sa volonté d’apporter des réponses concrètes aux besoins scientifiques et pratiques.
Parmi eux, un programme de démocratisation de l’hypoxie, visant à intégrer cette approche dans les protocoles de santé et d’entraînement sportif, est en cours de déploiement. Un CAS (Certificate of Advanced Studies), développé en collaboration avec la HES-Santé et l’UNIL, démarrera en 2026, démontrant des synergies déjà porteuses.
Une plateforme sensorimotrice, centrée sur l’agilité et le contrôle moteur, est également en phase de développement ; un premier modèle est actuellement en phase de test.
La dynamique valaisanne porte déjà ses fruits puisqu’un centre romand dédié au traitement des commotions liées au sport travaille déjà sur le site de SpArk, en étroite collaboration avec ses différents acteurs. Ce centre, créé par le docteur Yan Eggel et Céline Mottier, physiothérapeute et spécialiste du domaine, poursuivra son développement à Sion.
Enfin, des technologies immersives et de simulation sont en développement pour améliorer la formation, affiner la prévention et optimiser les performances, tant dans un cadre sportif que médical.